C’est ce qu’on appelle un gros titre Metro! Quelles autres mesures d’incitation peuvent être prises pour lutter contre l’autre moitié qui se trouve encore sur nos plages et dans l’océan ? #SAS#SayNoToPlastic

PLUS cette semaine, la première interdiction à l’échelle de l’État de ces sacs d’épicerie en plastique peu résistants entrera en vigueur en Californie, grâce à la défaite d’une mesure électorale soutenue par l’industrie visant à l’annuler.

Mercredi matin, 52 % des électeurs avaient approuvé la proposition 67, confirmant la loi de 2014 de l’État mettant fin à l’utilisation de sacs à provisions en plastique fin dans les supermarchés et les grandes épiceries.

Les défenseurs de la nature cherchent de plus en plus à obtenir de telles interdictions aux niveaux local et étatique dans tout le pays, car les sacs, qui sont fabriqués à partir de pétrole et peuvent mettre des siècles à se biodégrader complètement, sont devenus une source majeure de déchets plastiques et un danger pour la faune. Selon une étude publiée en janvier par le groupe Ocean Conservancy, les sacs en plastique sont l’un des types de déchets plastiques les plus dangereux pour les mammifères marins, qui s’empêtrent dans les sacs ou les prennent pour des proies et les mangent.

« Nous avons une coalition de plus de 700 groupes, allant de l’Association des épiciers de Californie au Sierra Club en passant par la Chambre de commerce de Los Angeles, pour soutenir la loi, a déclaré Steve Maviglio, porte-parole de la campagne Yes on 67. « Cent cinquante et une communautés ont des interdictions locales, il est donc devenu une meilleure pratique commerciale de soutenir l’interdiction. »

Maviglio a appelé Prop. 67 « une manipulation très trompeuse de notre système électoral par des entreprises de plastique extérieures à l’État ». [to] soutenir leur activité dans l’État pendant un an et demi de plus ». Il a estimé que le report de l’application de la loi avait permis aux fabricants de sacs de fournir environ 20 milliards de sacs à pellicule mince aux supermarchés et aux épiciers, avec des gains d’environ 160 millions de dollars.

Jon Berrier, porte-parole du groupe commercial American Progressive Bag Alliance, a rétorqué que l’accent mis sur les sacs en plastique à couche mince « ignore les menaces plus importantes » pour l’environnement. Il a affirmé que le passage à des sacs en plastique plus épais et à usage multiple augmenterait jusqu’à 30 % la quantité de plastique dans l’environnement de la Californie.

Une autre mesure électorale soutenue par l’alliance, qui aurait redirigé la taxe sur les sacs de 10 cents des détaillants et des programmes d’éducation environnementale vers un fonds de conservation de la faune, a échoué. M. Berrier a déclaré que la mesure visait à souligner que la redevance équivalait à un cadeau aux opérateurs d’épicerie en échange de leur soutien à l’interdiction des sacs. Mais Maviglio, qui a dit qu’il faisait partie du conseil d’administration d’une épicerie indépendante de taille moyenne à Sacramento, a déclaré que, d’après son expérience, les épiciers ne dépassaient pas le seuil de rentabilité ou perdaient de l’argent avec la taxe sur les sacs.

« La véritable motivation [was] est double : Premièrement, confondre les électeurs, parce qu’ils demandent aux électeurs de voter oui pour ceci et non pour 67 », a-t-il déclaré. « L’autre fait est qu’ils essayaient essentiellement d’entuber les épiciers qui soutenaient le site [the statewide ban] après s’y être opposés pendant des décennies. »

Parmi les autres mesures de vote liées à l’environnement dans le pays :
Les électeurs ont rejeté un amendement constitutionnel en Floride, soutenu par les compagnies d’électricité, qui aurait entravé l’expansion de l’énergie solaire sur les toits de l’État.

Les électeurs de l’État de Washington ont rejeté une taxe sur le carbone de 15 dollars par tonne métrique d’émissions de gaz à effet de serre, qui visait à réduire les émissions de cette pollution qui piège la chaleur dans l’État.

Dans le comté de Monterey, en Californie, riche en pétrole, les électeurs ont interdit la fracturation et d’autres méthodes d’extraction, ainsi que les nouveaux puits de pétrole dans le comté.

Crédit : Emily J. Gertz est rédactrice adjointe pour l’environnement et la faune sauvage à TakePart.

Pour plus d’informations, lisez ce magnifique article : Partenariat pour un océan sans plastique